17.4..2024-B-II OSTERN-3.OsterW.-- 3.W- Gebet für Frieden und für die Kirche der Zukunft-Jahr des Gebetes
Eberhard-Max Josef Metzger-Gerwin-(Apg.8,1-8/66/Joh.6,35-40)
Hunger und Durst haben wir jeden Tag, mehrfach. Wenn eine Mahlzeit beendet ist fragen sogar manche fragen sofort ‚was gibt es gleich?‘ Und die Zwischenmahlzeiten sind nicht zu zählen, nicht nur
abends am Fernsehgerät.
Nie mehr Hunger und Durst haben, das können wir uns nicht vorstellen, denn wir müssen essen und trinken, um leben zu können, und wir tun es auch gerne, weil es schmeckt, manchmal mehr als uns
guttut.
Was meint Jesus? Er weist uns auf die Liebe Gottes hin, die in Ihm ganz konkret zu uns kommt, im Wort und im Brot. Im Wunsch um diese Liebe sind wir unersättlich, sehnen uns immer mehr und neu
nach ihr. Doch wissen wir auch, dass wir in dieser Liebe alles und für immer haben, über all den irdischen Sättigungen hinaus. Endlich dann: das Ewige Leben, die Ewige Liebe.
„Herr Jesus Christus, wir haben begonnen, dich kennen zu lernen und mit Dir unser Leben zu gestalten. Mit Höhen und Tiefen sind wir Tag für Tag unterwegs. Es hält uns die Verheißung, dass
alles, was jetzt noch unsichtbar bleibt, uns einst in Fülle offenbar wird. Daraufhin wagen wir die nächsten Schritte, heute.“
Interessante Gedanken zu Lourdes und der hl. Bernadette:
« L'important n'est pas de faire beaucoup, mais de bien faire »
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Dans le petit carnet intime de Bernadette de Lourdes, on retrouve des notes, telle celle-ci à
la Vierge Marie : « Ô ma Mère, prenez mon cœur et enfoncez-le dans le cœur de mon
Jésus ».
Elle écrit encore dans son carnet : « L'important n'est pas de faire beaucoup,
mais de bien faire ». Tous ses actes en seront le témoignage. Trente ans avant Thérèse de
l'Enfant Jésus, cette pratique de l'amour dans les occupations les plus quotidiennes, si elle est
depuis toujours recommandée à la vie chrétienne, n'est pas le canon le plus reconnu de la sainteté, et
le comportement de Bernadette a souvent dérouté ceux qui la rencontraient, parfois même jusqu'à ses
supérieures.
Pour l'une d'elles qui, agacée par la simplicité un peu fruste, l’ absence de mysticisme et
l’espièglerie peu dévote de Bernadette, refuse de croire que la Mère de Dieu ait pu la choisir et lui
demande une preuve, Bernadette soulève un pan de sa robe/son habit ?, révélant la plaie de
son genou [tuberculose cutané malgré laquelle elle travaille] et répond : « Ceci,
peut-être ». Son interlocutrice en sera bouleversée.
L'année 1879, la dernière de sa vie terrestre, sera très dure. À la souffrance physique
s'ajoute celle de la nuit de la foi. Comme quelques années plus tard la carmélite de Lisieux,
Bernadette va connaître les affres du doute intérieur. De cette épreuve d'amour pur, elle triomphera
avec toute la force de sa volonté tendue dans une foi aveugle, s'enfermant dans le sein de Marie, se
reposant coûte que coûte sur le cœur de Jésus, demandant sa grâce pour rester fidèle.
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Bernadette Soubirous, bergère qui vit la Vierge
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Le 16 avril 1879 entre au Ciel sœur Marie-Bernard, plus connue
sous le nom de Bernadette Soubirous, cette petite bergère qui vit la Vierge à dix-huit reprises en 1858 à la grotte de Massabielle. Née dans une famille lourdaise d’une grande
précarité, elle fut pourtant à l’origine de l’édification d’un des plus grands lieux de pèlerinage du monde. Des guérisons inexpliquées et d’autres miracles s’y produisent
encore régulièrement de nos jours. Après les apparitions, la « petite Bernadette » est entrée chez les Sœurs de la Charité, à Nevers, où elle vécut l’Évangile sur un
mode héroïque.
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Les raisons d'y croire
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Bernadette Soubirous a été béatifiée
le 14 juin 1925 par le pape Pie XI, puis canonisée le 8 décembre 1933 par ce même souverain pontife. C’est évidemment une marque de confiance et de
reconnaissance absolue de la part des plus hautes autorités de l’Église.
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Pie XII a promulgué une
encyclique particulière pour le centenaire des apparitions (1958), dans laquelle il évoque les paroles successives de la Vierge et leur sens spirituel – message
intégralement rapporté par Bernadette elle-même.
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En quelques mois, Bernadette doit
répondre à une trentaine d’interrogatoires (police, clergé, évêque…) : c’est énorme pour une adolescente qui n’a jamais connu une telle situation ; sa fermeté
est un signe tangible de l’authenticité des apparitions.
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Au regard de son absence
d’instruction – y compris en matière religieuse –, on conçoit très mal de quelle façon Bernadette serait parvenue à inventer de tels récits, surtout à tout le
monde, et à duper le curé de Lourdes (au départ hostile aux apparitions), l’évêque de Tarbes et les policiers, sans jamais se contredire ou déformer sa narration.
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En réalité, Bernadette n’avait
aucune raison (humaine, spirituelle, économique, psychologique) d’imaginer quoi que ce soit : au contraire ! À l’époque, sa famille, connue pour son indigence,
est dans le besoin comme jamais, et son père a eu affaire aux services de police (27 mars 1857). Dans ce contexte, prétendre voir la Mère de Dieu risque de vous
marginaliser encore davantage.
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À l’issue de la première apparition
(11 février 1858), les réactions sont toutes négatives : personne n’y croit. Les deux camarades de Bernadette reçoivent des coups de bâton et les Soubirous
interdisent à leur fille de retourner à la grotte.
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L’immense documentation relative à
Bernadette démontre son équilibre psychique, son sens aigu des réalités et l’absence d’une quelconque forme de délire ou d’hallucination. La vie cloîtrée qu’elle mène
pendant treize ans à Nevers, où tout le monde apprécie sa modestie et son abnégation, n’a jamais mené à constater le moindre symptôme psychiatrique.
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Les extases de Bernadette ne sont ni
des états hallucinatoires ni des marques d’hystérie ou d’épilepsie, ni dans leur déroulement ni dans leur évolution (elles naissent et disparaissent très précisément juste
avant et après l’apparition, sans aucune récidive à un autre moment).
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Bernadette n’a jamais accepté le
moindre argent ni le plus petit cadeau de quiconque, malgré la misère dans laquelle vivent les siens.
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De 1866 à 1873, Bernadette, nommée à
l’origine aide-infirmière, assure en fait toute seule la charge d’infirmière au couvent de Nevers, sans qu’il lui soit fait une quelconque observation négative.
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En 1879, le docteur Balencie, l’un des trois médecins ayant examiné Bernadette, dès la fin mars 1858, écrit : « J’ai été très frappé de la continuité des visions de Bernadette. Il y avait là une chose bien étonnante. Il était difficile d’admettre cette persistance
d’illusions. »
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Les multiples guérisons
(soixante-dix cas reconnus miraculeux par l’Église, auxquels on peut ajouter plus de sept mille signalements fondés) confirment la vérité des dires de Bernadette. Le
Bureau des constatations médicales de Lourdes est une institution unique au monde, dont la rigueur scientifique absolue certifie l’authenticité des rétablissements
corporels : au moins une dizaine d’années sont nécessaires entre l’enregistrement d’un témoignage et la conclusion des praticiens.
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Plusieurs analyses de l’eau de la
source découverte par Bernadette sur les indications de la Sainte Vierge ont été réalisées pour tenter d’isoler de prétendues « vertus » thérapeutiques. Mais le
liquide ne possède aucune originalité biochimique : les guérisons sont bel et bien des miracles, des prodiges inexplicables possédant un sens religieux, sans cause
rationnelle connue.
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Le 25 octobre 1866,
Mgr Forcade, évêque de Nevers, administre les derniers sacrements à Bernadette, tombée malade à l’infirmerie de la communauté de Nevers. Elle guérit quelques heures après, de manière totalement incompréhensible.
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Depuis 1858, les fruits des
apparitions sont incalculables : guérisons, conversions, paix, accueil des plus faibles, des malades incurables, des marginaux… venus de tous les continents.
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Les messages recueillis lors des
apparitions sont d’une limpidité parfaite et leur dimension évangélique saute aux yeux : prière, pénitence, pauvreté (de cœur).
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Le 25 mars 1858, jour de l’Annonciation, la Vierge dit : « Que soy era Immucalada Councepciou »
(« Je suis l’Immaculée Conception »). Cette formule, dite en patois pyrénéen, la langue maternelle de la sainte, ne peut être une invention de celle-ci : la
bulle Ineffabilis Deus de 1854, qui proclame le dogme de l’Immaculée Conception, affirme seulement que « Marie a été dans le premier instant de sa conception préservée de toute souillure du péché originel », sans user de la formule « Immaculée Conception ». Bernadette est incapable de comprendre et de mémoriser cette bulle et l’immense théologie mariale qu’elle exprime, car son milieu social n’entretient aucun
rapport avec les documents du Saint-Siège. Enfin, l’abbé Peyramale, jusqu’ici hostile aux apparitions, se convertit lorsque Bernadette prononce devant lui les mots de
Marie.
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Du 11 avril à début juillet
1858, une cinquantaine de récits d’« apparitions » est collectée autour de Lourdes, à tel point que, le 12 juillet, Mgr Laurence, évêque de Tarbes,
demande de traiter ces prétendus visionnaires comme des malades : l’ « épidémie » cesse aussitôt. Les apparitions à Bernadette ne peuvent être confondues
avec celles des autres prétendus visionnaires.
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